Vibrations
2 millions de salariés seraient concernés par le risque vibration dans de nombreux secteurs tels que le BTP, la métallurgie ou encore l’entretien d’espaces verts. Les vibrations vont impacter les articulations (poignets, coudes), les lombaires, le système nerveux et la circulation sanguine. 150 cas de maladies professionnelles sont reconnus chaque année, pour un coût total de 8 millions d’euros d’indemnisation.
Les vibrations transmises à l’ensemble du corps :
La conduite régulière d’un véhicule ou d’un engin de chantier peuvent induire la transmission de vibrations à l’ensemble du corps: ce sont les vibrations liées à l’irrégularité du sol, les à-coups liés à la conduite ou encore le fonctionnement du moteur. Le dos est particulièrement exposé.
Le code du travail (articles R. 4441-1 à R. 4447-1) fixe des valeurs limites d’exposition journalière (sur 8 heures) :
- une valeur d’exposition déclenchant l’action de prévention (0,5 m/s²): si cette valeur est dépassée, des mesures techniques et organisationnelles doivent être prises afin de réduire au minimum l’exposition.
- une valeur limite d’exposition (1,15 m/s²): ne doit jamais être dépassée.
Les vibrations transmises aux membres supérieurs :
Les vibrations liées à l’utilisation de certaines machines portatives ou guidées à la main peuvent impacter les articulations des membres supérieurs. L’exemple typique reste le marteau piqueur, mais les exemples sont nombreux: meuleuse, clé à chocs, visseuse, débrouissailleuse…
Le code du travail (articles R. 4441-1 à R. 4447-1) fixe des valeurs limites d’exposition journalière (sur 8 heures):
- une valeur d’exposition déclenchant l’action de prévention (2,5 m/s2): si elle est dépassée, des mesures techniques et organisationnelles doivent être prises afin de réduire au minimum l’exposition.
- une valeur limite d’exposition (5 m/s2): ne doit jamais être dépassée.