Les RPS (risques psychosociaux) sont définis par le collège d’experts pluridisciplinaire présidé par Michel Gollac comme « les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».
Les risques psychosociaux correspondent à des situations de travail où sont présents, de manière combinée ou non, le stress, les violences internes commises au sein de l’entreprise ainsi que les violences externes commises par des personnes externes sur des salariés. Les risques psychosociaux ont des conséquences pour le salarié (mal être, souffrance, anxiété, dépression, épuisement professionnel, maladie cardio-vasculaire, TMS…) mais aussi pour l’entreprise (absentéisme, turnover, démotivation, perte de productivité…)
Au niveau de chaque organisation, la démarche de prévention des RPS s’appuie sur la mise en place et le suivi d’indicateurs comme le suivi de l’absentéisme, le taux de rotation ou le taux d’accidents etc …
Ci-après quelques chiffres référence :
En 2023 (1), pour respectivement 73% et 70% des salariés absents, le dernier arrêt aurait pu être évité avec davantage d’actions de prévention santé et avec une plus grande facilité à évoquer les sujets de santé sur le lieu de travail.
Par ailleurs, seulement un tiers des salariés interrogés estime que les managers de leur entreprise sont suffisamment sensibilisés aux risques psychosociaux.
En 2023 (1), le taux de rotation moyen en France est de 14,95% contre 17,44% en 2022.
En 2021 (2), 10 662 affections psychiques ont été prises en charge en accidents du travail, principalement dans :
(1) Ces données disponibles auprès de l’observatoire de la performance sociale Diot-Siaci et l’enquête qualitative menée avec l’IFOP.
(2) Publication de l’Assurance maladie – Risques professionnels
Source INRS
Surcharge de travail, existence d’objectifs irréalistes ou flous, longues journées de travail, instructions contradictoires, travail en horaires atypiques, imprévisibilité des horaires de travail, …
Tensions avec le public, contact avec la souffrance ou la détresse humaine, exigence de devoir cacher ses émotions, …
Faibles marges de manœuvres pour faire son travail, rythme de travail imposé, ne pas pouvoir développer ses compétences, ne pas participer aux décisions, …
Relations conflictuelles avec les collègues ou avec la hiérarchie, aucune perspective de carrière, harcèlement moral, …
NE pas être fier de son travail, ne pas pouvoir faire un travail de qualité, …
Peur de perdre son emploi, non maintien du niveau de salaire, contrat de travail précaire, restructurations, incertitude sur l’avenir de son métier, …
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